« L’insignifiance des dispositifs de placement sous surveillance électronique »
Parution, dans la Revue européenne de psychologie et de droit, d’un article qui a pour titre : « L’insignifiance des dispositifs de placement sous surveillance électronique ».
Il fait suite à celui de janvier dernier portant sur les particularités du régime de la surveillance électronique pénale. En effet, consécutivement aux idées que j’y ai développées et notamment à la lecture de ce passage : « Mais l’essentiel n’est pas là : il tient bien davantage au fait qu’une conversation entre le contrôleur et le porteur n’est pas spontanée, mais, à l’inverse, résulte mécaniquement d’une situation d’incident, comme lorsque le placé a quitté son domicile plus tôt ou l’a regagné plus tard que ce qui est initialement prévu par le jugement de placement ou la décision d’assignation. En outre, nous aurons à y revenir ci-après, une demande d’explication, qui se caractérise par l’identification des causes, en l’occurrence ici celle des causes de l’incident, ne saurait équivaloir - le point est absolument crucial – à une tentative de compréhension, qui relève bien autrement de la sphère du sens. Autrement dit, expliquer n’est pas comprendre, déterminer les causes n’est pas signifier », il m’a semblé important, sur la demande de quelques lecteurs qui m’ont alors posé la question de savoir ce que c’est que signifier et comprendre, d’expliciter philosophiquement le concept de sens et de montrer dans quelle mesure se dégage des dispositifs de PSE une irrévocable insignifiance.
En sorte que, de même que, dans l’article de janvier intitulé « Retour sur les particularités du régime de la surveillance électronique pénale », était posée, en creux, la question de savoir ce que c’est qu’un homme libre, de même, dans ce présent article, apparaît, en question de fond, celle de savoir ce que c’est que « faire sens » ou « avoir du sens ».
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