Chaque guerre dissimule un peu sa littérature future. Le flux d’informations des médias, qui couvrent la guerre, ne fait que mettre en exergue, ici-là, des fragments de cette littérature à venir. La partie visible de cette information, ne sert qu’à la transmission, avec un petit peu de recul, du discours des États, des puissances à vrai dire. Même dans la guerre en cours, il n’y a pas eu d’exceptions. (...)
4- Comme le dit très bien Pierandrea Amato, le mot « liberté » est devenu l’un des vocables les plus corrompus de la langue politique et l’affaire ukrainienne le confirme avec éclat – si l’on peut dire. Désormais, lorsque ce terme survient dans un énoncé, une conversation sur le présent, il nous faut (...)